dimanche 18 novembre 2012

Le restaurant chinois

Nous sortons de temps en temps déguster la bonne cuisine chinoise  lors nos visites et les guides touristiques ne manquent pas d'adresses à tester par nos palais occidentaux.
Déjà trouver l'adresse relève souvent du jeu de piste.
Enfin en arrivant, on fait la queue.






Chez nous, en occident, c'est plutôt un bon signe,
On attend donc que deux places se libèrent et nous voila installés avec d'autres convives sur un petit tabouret prêt à passer notre commande.
Tous les plats sont exposés à coté de la caisse et c'est un jeu d'enfant de montrer ce que l'on veut. On montre, on paye et on attend d'être servi!






















Au menu, ce jour:
Yaourt de lait de soja au gingembre
Raviolis au légume, Soupe de nouilles.































Résolument ce restaurant est bon et on décide de revenir le lendemain.
Même queue, même attente et voila deux places qui se libèrent.
Nous montons cette fois à l'étage et là cela se complique!
Pas de plats photographiés et un menu de cet acabit!






On a choisi un peu au hasard aidé par une voisine pleine de bonne volonté.
A quoi tient la survie!!!!






Badminton au pied


Tout le monde connait le badminton,
En Chine, on y joue au pied ou pour être plus precis avec le coup de pied, le talon et la malléole.

C'est un vrai sport!

Au moins quatre personnes disposées  en face l'une de l'autre, un volant, une bonne paire de chaussures adaptée, de la souplesse et de l'élégance.
L'objectif  reste le même, ne pas faire tomber le volant et le faire passer tour à tour aux co-équipiers en réalisant des figures risquées  (faire passer le volant entre ses bras en rond, le faire frôler le corps au plus près sans le faire tomber) et des combinaisons qui laissent le spectateur européen béat.

Tous les âges y jouent et transpirent de concert car c'est loin d'être de tout repos!

Il faut s'équiper un peu:

  • un volant au pied , un peu plus lesté qu'un volant de raquette
  • une paire de FEIWUE
  • une serviette pour s'éponger  et de la bonne humeur!






et c'est parti...






La dextérité et le beauté du geste comptent autant que la célérité.



Ceux qui voudraient un petit film (plus démonstratif) me le demandent en commentaire, je leur envoie par mail...

Mac Do se diversifie en Chine!



Qui l'aurait cru!!!

Un hamburger double bonnet B et une petite frite bien emballée ?





BAL cantonnaises



N'en déplaise à "l'Internationale" et bien qu'habitant un pays communiste depuis plus d'un an, on ne fait pas du passé, table rase si vite!!

Ayant raccroché ma sacoche, mon intérêt pour le raccordement postal demeure.

En chine, il n'y a pas de BAL (Boites aux lettres), pas de courrier et pas de facteurs. Décevant, non ?
La Poste s'occupe de livrer des colis par porteur spécial au cas par cas.

Anecdote racontée par ma voisine chinoise:
Elle attendait un recommandé de France qui tardait à arriver. La rumeur lui est parvenue qu'il était arrivé au bureau de Poste de notre quartier.  Elle s'y rend et qu'elle n'est pas sa surprise de constater qu'il était scotché sur la porte vitrée de l'entrée du bureau de Poste.  Personne ne savait comment le distribuer et où?

Donc pas de BAL en Chine sauf à Canton !!
Vestiges des anciennes concessions étrangères, on peut y voir des boites de toutes les formes.
La numérotation des voies étant souvent folklorique,  le possesseur de BAL ajoute aussi son numéro de portable pour être joignable en cas de besoin.  Petit florilège de BAL d'un autre âge.













C'est d'ailleurs au téléphone que nous avons rencontré notre facteur cantonnais, tentant sans doute de joindre son client!










Dans les nouveaux quartiers, il existe des boites normalisées, petites et impersonnelles.  Mais du coup, on perd en poésie épistolaire!!




















samedi 17 novembre 2012

Hissons les couleurs!


Très jeune, je me souviens avoir entendu mon père (je ne sais d'ailleurs pas pourquoi mon père est plus sensible à cette question) dire que sa lingerie, il valait mieux la faire sécher à l'intérieur. Ne pas l'exposer à la vue des voisins et autres passants, sur le fil dans le jardin.

Cette pudeur très occidentale (ou alors peut-être familiale??) n'a pas cours en Chine.

D'abord, les appartements sont trop petits, souvent une seule pièce sert de cuisine, de salle à manger, de chambre à coucher et de salle de bain. Alors où mettre le linge à sécher?
De plus,  la salle de bain n'existe pas dans les habitations des vieux quartiers. On se lave dans une bassine près de l'évier.
Enfin, les fenêtres sont souvent hermétiquement fermées, ne laissant pas entrer la lumière, ni le soleil nuisible pour la peau. On vit dans la pénombre même en plein jour.

Alors son petit linge, on l'étale ostentatoirement sous les fenêtres au vu et au su de tous dès que le soleil est là.  Petit aperçu des dessous cantonnais ...